Les remèdes qu’on adopte généralement pour soigner efficacement une affection virale ne sont pas toujours assez efficaces pour éradiquer effectivement le virus qui est à la base de cette affection. Au fait, c’est le cas, par exemple, du virus de la varicelle qui ne disparaît pas de l’organisme après que la varicelle ait guéri complètement. La présence discrète de ce virus n’est pas sans danger pour l’organisme de celui qui le porte, car il est capable de se réactiver. Suite à cela, un zona pourrait apparaître. Qu’est-ce que le zona ? Constitue-t-il un facteur de risques du cancer ? Quels en sont les causes et le traitement d’un zona ?
Que représente effectivement le zona ? Explication
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Le zona constitue une dermatose virale qui apparaît grâce à la réactivation du virus de la varicelle qui s’était caché dans l’organisme, au niveau des ganglions. On parle ici d’un herpès virus connu sous le nom de varicella-zoster-virus (VZV) ou human herpès-virus-3 (HHV-3). En effet, le VZV peut attaquer l’organisme deux fois et c’est la seconde attaque qui traduit le zona. Toute personne touchée par cet herpès virus de type, développe systématiquement la varicelle.
C’est une affection qui touche généralement les enfants et peut se traiter efficacement. Cependant, la guérison de cette pathologie n’est pas synonyme de l’éradication effective du virus qui en est la véritable cause, puisque ce dernier va se réfugier dans les ganglions neurologiques. Ensuite, au fil des ans, ce virus peut se réactiver dans son lieu de cachette suite à une défaillance du système immunitaire qui lui est favorable pour réapparaître sur la peau en empruntant un nerf.
Manifestation et personnes exposées au zona
Le zona se manifeste grâce à la réactivation du VZV, ce qui explique son apparition généralement chez les personnes qui ont déjà été sujettes à la varicelle. De plus, cette affection touche souvent les personnes ayant excédé les 60 ans, mais ceci ne veut pas dire que le zona ne pourra pas toucher une personne de moins de 60 ans. En outre, cette affection se décline sous plusieurs formes (types) : le zona qui touche le visage et les yeux, le zona qui touche la poitrine (zona intercostal)… Il touche ainsi différentes parties du corps.
Le deuxième est le plus fréquent et le moins grave, mais ses symptômes apparaissent de façon évolutive. Le zona intercostal se manifeste d’abord par une hyperesthésie aux frottements sur la partie affectée au niveau du thorax. Ensuite, vous pourrez ressentir des picotements ou des brûlures avant que les signes cutanés ne surgissent en fin de compte. À ce dernier stade, certains boutons rouges renfermant un liquide clair apparaîtront sur la zone touchée sous forme de lésions cutanées.
De même, vous pourrez avoir une sensation de fatigue, de fièvre, de manque d’appétit ou encore une altération de votre état de santé générale. Le zona intercostal est non transmissible en principe, mais cela peut arriver par le fait du VZV qu’il contient. Les personnes non immunisées contre la varicelle courent un grand risque de contraction de celle-ci.
Zona : source de cancer ?
Le zona constitue une pathologie bénigne dont les vésicules qui surgissent sur la peau finissent généralement par disparaître au fil de quelques semaines pour laisser place aux croûtes. Le détachement de ces dernières se passe de façon très rapide sans aucun risque de complication pour la peau. Il n’y a alors aucun problème pour qu’un cancer s’immisce dans le zona pour compliquer les choses. Cependant, le patient sujet d’un cancer peut facilement être affecté du zona, car le cancer est une cause de celui-ci, mais pas l’inverse.
Par ailleurs, plusieurs causes et facteurs peuvent être à l’origine d’un zona. Il s’agit entre autres de : fatigue ou stress chronique, l’immunodépression (chimio, médicament, corticostéroïdes, etc.), des infections bactériennes ou virales (VIH, IST), vieillissement. En cas de survenance d’un zona, opter pour une consultation médicale est la meilleure option pour venir à bout de cette situation.